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 Une pomme qui vole. [PV Eleonora Volkova]

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Skaicius Syv

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MessageSujet: Une pomme qui vole. [PV Eleonora Volkova]   Une pomme qui vole. [PV Eleonora Volkova] EmptyMar 26 Jan 2010 - 20:25

C'était un beau jour d'hiver froid comme tout les autres. Ikuto c'était réveillé à l'arrache. Oui l'arrache était vraiment le mot à dire. En effet son réveille n'avait pas voulu sonner. Bien sûr un réveil qui ne sonne pas ce n'est pas normal. Pourquoi celui du jeune homme n'avait pas sonné ? Tout simplement parce que ce dernier avait oublié de changer l'heure du réveil. En effet il sortait d'un petit week-end exceptionnel de trois jours ! Pour quelques raisons qu'il ne savait pas d'ailleurs. Il avait donc mis l'heure à laquelle il se lève en week-end. C'est à dire deux ou trois heures plus tard que celle ou il se lève durant sa semaine de cours. Enfin bon voilà une panne de réveil qui pourrait arrivé à n'importe qui. A n'importe qui à condition qu'il soit aussi tête en l'air qu'Ikuto.

Bref il s'était donc réveillé à l'arrache. Mais que veut dire à l'arrache au juste ? Tout simplement qu'il avait passé cinq petites minutes sous la douche, ce qui changeait vraiment de ces bonnes vingts minutes habituelles. Ensuite il c'était habillé en vitesse, en prenant le premier costume qui lui venait sous la main, ce qu'il va regretter un peu plus tard... Et avait bu un simple verre de jus de fruit. Il n'avait pas le temps de se prendre les biscottes habituelles tartinées à la confiture de pomme et au beurre. Il pris aussi une pomme dans le bassin de fruit. Cette fois-ci elle était rouge. Comme toutes les autres matins. En fait Ikuto trouvait que les pommes rouges étaient les meilleures. Bien sûr vous allez sûrement vous demander comment il fait la différence, puisqu'une pomme n'est qu'une pomme, quelque soit sa couleur d'origine. Jaune, rouge, verte... Jaune, rouge et verte hein ?! Tiens Ikuto ne l'avait jamais remarqué mais c'était les couleurs prédominantes des pommes. Enfin non autant dire que c'étaient les seules couleurs que les différentes pommes pouvaient revêtir. Enfin bref revenons en donc à nos fameuses pommes rouges. Oui c'étaient les préférées d'Ikuto. Non pas parce qu'elle semblaient avoir un meilleur goût que les autres. Mais tout simplement parce qu'elles étaient rouges. Ikuto avait les cheveux rouges. Peut-être étaient ce facteur qui l'influençait ? Qui sait peut-être. Même lui ne saurait répondre à cette question. Comment ne pouvait-il pas lui-même savoir si c'était à cause de sa couleur de cheveux ou non ? C'est simple en fait il n'en avait rien à foutre. Il aimait les pommes rouges un point c'est tout. Si vous lui demandez pourquoi, il vous répondra sans doute parce qu'elles sont rouges. Et si vous persistez il répondra la même chose. Cela pourrait bien vous énerver donc un conseil évitez de chercher à savoir pourquoi il aime plus les pommes rouges que les autres.

Revenons en à Ikuto. Ou était-il ? Dans un couloir. Un couloir ? Mais lequel ? Tout simplement celui du deuxième étage. Pourquoi ? Tout bêtement parce qu'il se rendait à sa première heure de mathématiques. Perdu. En effet c'est ce qu'est Ikuto le matin. Pourquoi ? Parce que comme la plupart des gens il n'est pas vraiment réveillé. Il ne voit pas plus loin que le bout de la pomme qu'il vient d'arracher à cette dernière grasse à sa puissante mâchoire. Qui maintenant s'exerce à mâcher convenable ce morceaux avant de le laisser s'engouffrer le long de l'œsophage du jeune homme. U schéma très scientifiquement présenté et pourtant vrai. Oui Ikuto aime beaucoup jouer avec les mots. Et chaque jour il cherche dans sa tête de perdu du matin, comment il pouvait bien décrire le simple fait qu'il mange une pomme. Il pouvait très bien le dire comme ça. C'était simple et facile à faire comprendre. Mais c'était pas drôle pour sa tête. En effet sa tête à une drôle de conception du mot « drôle ». Mais bon sa c'est une autre histoire.

Ikuto venait de manger le dernier morceau en franchissant la porte de la salle. Le professeur ne lui dit rien. Il avait pris l'habitude que le jeune homme mâche un bout de pomme en arrivant dans sa salle. Bien sur la première fois comme tout les professeurs paranoïaques, il lui avait demandé de jeter son « chewing-gum ». Hors Ikuto n'aime pas les chewing-gums. Tout simplement parce qu'il n'y en as pas à la pomme. Ou presque qu'aucun. Dans ce cas la pour lui ils sont pas bons. En effet ils perdent très vite leur saveur contrairement à une vrai pomme. Il avait donc idiotement, ce qui avait bien fait rire toute la classe, ouvert la bouche pour montrer qu'il mangeait une pomme. Le professeur l'avait bien engueulé mais depuis il le lassait un peu tranquille. Oui un peu. A par quand Ikuto ne tenait pas en place. Et oui il y avait des jours comme ça ou dès le matin il était en forme.

Ce matin là ben le professeur lui avait juste simplement fait la remarque d'avaler plus vite sa « chose ». Cela déplût un peu à Ikuto. Mais il ne dis rien. Le professeur avait déjà l'air de mauvaise humeur. Il pourrait très bien le virer du cours pour insolence. Et aller faire un tour dans le bureau des surveillants puis celui qui était chargé des élèves, il avait oublié le nom de la fonction qu'il occupait. Une perte de temps pour rien en somme. Même si il faut avouer que cette journée était une perte de temps en elle-même.

Mais Ikuto devait avouer que cette journée aussi normale que tout les autres mardis qui peuplaient son année et rythmaient sa vie. Mais en fait sa journée de cours n'était pas longue en soit. En effet il commençait peut-être tôt le matin mais il finissait tôt aussi en compensation. C'est donc avec un petit soupir de soulagement que le jeune homme accueillit la sonnerie de 15h, qui annonçait pour lui la fin de ces heures de cours. Pour lui seulement songea t-il. Il plaignait ceux qui se hâtaient vers les différentes autres salles. Tandis que lui marchait d'un pas lent ressortant une pomme fraîche de couleur rouge, qu'il avait minutieusement sélectionnée dans le réfectoire lors du déjeuner avant de mordre dedans.

Il ne savait pas trop aller et se retrouva en marchant et pensant à rien. Ce qui est rare chez lui. Il se retrouva donc dans le hall central de la pension. Dont les gigantesques portes, dont il se retrouva en face, donnaient sur la cour... Il avait continué jusque là il décida donc d'aller plus loin. Il franchit dans les deux grandes portes ouvertes , pour permettre aux élèves d'accéder au serres pour leur cours de biologie ou botanique.

Il passa donc un pied dans la cour de la pension. L'air vient frapper son visage. Mais pas seulement son visage. Cet air frai lui fit aussi regretter de ne pas avoir mis son réveil. En effet son costume noir n'était pas du tout le type de costume assez épais pour le tenir au chaud. Surtout de ce temps violent et froid. Il n'aurait pas non plus regretté une bonne écharpe. Mais bon il pouvait pas revenir en arrière. Il pouvait très bien remonter dans sa chambre en chercher une. Mais une fois qu'IKuto descendait de son dortoir il n'aimait pas y remonter. A par bien sûr en cas d'extrême force majeure comme l'oubli d'une pomme, ce qui est vital pour lui si vous ne l'aviez pas remarqué. Bref il baladait donc en mangeant sa pomme. C'est à ce moment la que le jeune homme ne vit pas arrivée la jeune fille en face de lui. Une collision fut inévitable. Enfin collision le mot est un peu exagéré ici parce qu'en réalité ils, ou tout simplement il, ont (ou a) oublié de s'écarter un peu. Donc leur épaules venaient de rentrer en contact. Une masse de feuilles vola dans tout les sens accompagné d'une pomme même pas terminée. Ikuto aurait bien essayé de sauver sa pomme. Mais son instinct d'homme galant le poussa plutôt à attraper le bras de la jeune fille pour éviter qu'elle ne tombe et qu'elle ne se fasse mal. Un geste qu'elle allait sûrement mal percevoir mais tant pis. C'était trop tard à présent et Ikuto retira de suite sa main en se redressant bien sur ces pieds. Après ce geste le jeune homme n'osait rien dire et préféra se baisser pour l'aider à ramasser ces feuilles en attendant qu'elle dise quelque chose elle. Il leva la tête pour l'observer un peu elle avait des cheveux de couleur turquoise. Voilà quelque chose d'étrange. M'enfin Ikuto était aussi étrange avec ces cheveux de couleur rouge comme ces pommes. Bref son visage paraissait doux de vue. Oui de vue seulement peut-être que d'intérieur la elle bouillait de colère envers le jeune garçon. Il sentit venir son énervement... Mais tant pis. Après tout seul la jeune fille le lui dira il fallait juste qu'il patiente.
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MessageSujet: Re: Une pomme qui vole. [PV Eleonora Volkova]   Une pomme qui vole. [PV Eleonora Volkova] EmptySam 30 Jan 2010 - 17:38

«Je me souviens de la brise fraiche qui s'infiltrait par la fenêtre entrouverte.
Je me souviens des sons extérieurs qu'elle emportait dans son souffle.
Je me souviens de ta voix qui m'appelait,
et je me vois encore courir jusqu'à
ma fenêtre pour ne pas trop
te faire attendre.»

- - -

Voilà qui devait probablement représenter et incarner une journée des plus banale pour les habitués de la pension qui ne s'offrait au regard d'Eleonora que depuis quelques jours seulement. C'était l'hiver, mais un hiver bien loin de ceux que la jeune femme avait l'habitude de connaître. Il ne s'agissait pas de l'un de ces hivers russes qui glacent le sang des touristes et des personnes qui n'ont pas l'habitude de fouler un un sol aussi enneigé. Il s'agissait donc d'un jour ayant une température largement supportable pour Nora qui n'était de ce fait pas habillée plus chaudement qu'à son habitude. Cela faisait déjà longtemps que son regard turquoise s'était éveillé sur le matin naissant, elle qui a également pour habitude de longue date de ne pas réellement apprécier de rester et de flâner dans un lit qui, bien que confortable ne représentait qu'une immense perte de temps. Et le temps n'est-elle pas une précieuse notion qu'il ne faut gâcher que rarement ? Notre temps à nous s'écoule tellement, tellement rapidement, il ne faut de se fait pas le perdre en idioties comme celle-ci, et il faut l'utiliser et le mettre à disposition autant que notre pâle vie nous le permet. Eleonora le sait bien, la vie n'est qu'une notion toute relative dont il est tellement simple et facile de se voir rapidement privé pour une raison qui nous échappe à nous, pauvres mortels. La fatalité probablement, la lugubre et invincible fatalité. Un destin malheureusement déjà tout tracé et contre lequel nos misérables actions ne peuvent rien. Ni nos cris, ni nos pleurs. Ça aussi elle le savait bien, elle qui, enfant, avait tellement cru en la puissance des larmes qu'elle laissait, de jour comme de nuit, couler sur ses joues rougies pas la profonde tristesse que lui insufflait cette idée de vie fragile. Toutefois, elle réalisa bien vite que l'espèce humaine n'était pas en mesure de lutter face à l'appel divin que représentait la mort. Il fallait accepter cette douloureuse fatalité et continuer de vivre par respect de cette vie tellement fragile. Et qu'il est tellement facile de perdre. C'est donc pour cela que la jeune femme ne supportait pas de rester des heures durant au lit, à perdre de précieuses heures dans sa journée tellement courte. Il est vrai que du sommeil ne lui ferait pourtant pas de mal à elle tellement fatiguée et qui dort si peu. Mais elle lutte et combat cette oppressante envie. Elle a tant à faire, elle ne peut se permettre de courir après d'inutiles heures de sommeil perdues. Elle n'est pas comme tous ces gens qui aiment à rêvasser toute la matinée, l'air béat dans leur grand lit aux draps défaits par leurs rêveries nocturnes. Nora ne rêve pas, ou tout du moins elle se force à ne pas se souvenir de ses songes. Elle les connait par cœur, ils reviennent, toujours identiques, depuis sa plus tendre enfance. Ils ne sont que pleurs et tourments et elle préfère les oublier pour se concentrer aux souvenirs qui chantent joyeusement et la confortent dans une agréable félicité. C'est tout cela qu'elle écrit dans ses longues lettres qui sont vouées à se perdre dans ce ciel sans nuages. C'est pour cela qu'elle se couche si tard, faisant courir sa plume le long du papier vierge à la lueur d'une charmante lampe qui reste allumée seulement pour elle, mais c'est également pour cela qu'elle se lève si tôt, appréciant l'émotion du matin, de la nouvelle journée qui démarre, pour continuer, achever, ou débuter une délicieuse épistole céleste. C'était le moment qu'elle appréciait le plus dans ses futiles journées. Le moment où elle pouvait se libérer du rôle odieux qu'elle s'était imposée face aux autres, pour parler à Aleksandra avec son véritable visage. Se libérer de toutes ces émotions oppressantes pour ne garder que les émotions qui imposent à l'esprit une plénitude bienvenue. Paradisiaque évasion dans des rêves éveillés qu'elle construit elle-même, par sa propre volonté. Elle rêve d'une vie différente, elle se demande comment cela serait. Elle imagine. Douce rêveuse.

«Je trouvais toujours les journées horriblement longues.
Je n'écoutais pas mes nombreux professeurs avec
l'oreille attentive qu'ils auraient appréciée.
Mon esprit était ailleurs. Oui,
il était avec toi.»

- - -

Et ces dernières journées furent d'autant plus inintéressantes du fait qu'Eleonora les occupa en grande partie par le désordre administratif que son arrivée provoquait. Papiers et signatures défilaient devant ses yeux et elle soupirait de soulagement lorsqu'un nouveau tas de dossiers pliait devant ses efforts et s'avérait ainsi complet. Que de textes froids et mornes, d'une affligeante inutilité. Elle ne comptait déjà plus le nombre de fois où elle avait été obligée de remplir à l'identique les même champs, ni même le nombre de fois où l'encre de son stylo avait tracé mécaniquement sa signature en bas des feuilles qui s'enchaînaient, interminablement. Mais aujourd'hui, en cette belle et fraiche journée d'hiver, c'était terminée. Oui, depuis son réveil elle n'avait eu de cesse de s'atteler aux dernières feuilles qui osaient encore lui résister, et c'est dans un soupire soulagé qu'elle déposa dans un bruit sec son froid stylo de métal sur son bureau, regardant avec des yeux encore endormis et la vue embrumée les nombreux papiers qui s'accumulaient face à elle et rendaient presque invisible la surface réelle du meuble. Et c'est avec encore un profond soulagement, une impression de grande délivrance après une odieuse torture qui ne fit que la fatiguer un peu plus qu'elle rangea en un tas de feuille parfait les nombreuses feuilles recouvertes d'encre. Et c'est avec un sourire discret qu'elle posa ses yeux soudainement brillants sur la lettre débutée la veille au soir et qui l'appelait, qui l'attendait avec impatience, posée sur sa table de cheveux. Et c'est cette fois avec un grand plaisir que son stylo glissa de nouveau entre ses doigts pour recouvrir de son écriture courbée et délicate les lignes qui s'étendaient encore sur le papier épistolaire. Et c'est même avec une légère tristesse qu'elle y apposa les derniers mots qui venaient clore sa longue missive. Contrairement aux dossiers administratifs, il s'agissait là d'une chose qu'elle aimait par dessus tout écrire, bien évidemment. Et terminer l'une de ses lettres, en plus de l'envahir d'un profond sentiment de joie, lui donnait également un petit pincement au cœur. Lui plairait-elle ? Oui, probablement. Et, souriante, Eleonora plia avec le plus grand soin la feuille avant de la déposer dans une enveloppe à la couleur rosée qui attendant le papier, les lèvres que formaient son ouverture entrouvertes. Elle referma celle-ci également avec soin. Pas un pli, pas un recoin froissé. L'enveloppe elle-même se devait d'être une œuvre d'art. Une lettre abîmée serait indigne du paradis et elle serait probablement interdite à franchir les portes de celui-ci. Elle la déposa à côté de l'amoncellement de papiers administratifs qu'elle prit entre ses doigts fins et la tapa légèrement sur le bureau afin de donner à ces recoins rebelles meilleur allure avant de nouer autour de celui-ci un ruban destiné à les maintenir ensembles. Elle s'habilla d'un léger manteau qui lui tombait environ jusqu'aux genoux et après quelques minutes passées à réfléchir, le regard dans le vague, elle se décida enfin à sortir pour apporter ces papiers à la bureaucratie destinée à s'en occuper. Comme elle plaignait ces gens, obligés de feuilleter des jours durant d'interminables amoncellements de papier sans réel sens. Leur vie devait probablement être encore plus monotone que la vie des autres personnes à l'activité plus dynamique. Mais bon, elle n'avait, après tout, aucune raison de s'en préoccuper, elle devait s'acquitter de sa propre tâche, ils devaient ensuite s'acquitter de la leur. Justice sera ainsi faite. Elle ne sera ainsi pas la seule à souffrir devant ces interminables feuilles dont on souhaite plus que tout voir la fin, véritable délivrance. Et c'est donc ce paquet administratif sous le bas qu'elle mit un premier pas dehors, ses cheveux dansant sous le souffle de l'air frais qui soufflait encore. Elle ne pensait pas avoir autant tardé à remplir les dernières feuilles, ainsi qu'à rédiger la fin de sa lettre. Ainsi l'après-midi était-il déjà bien entamé à sa sortie.

«Je me souviens parfaitement du souffle du vent qui faisait
danser en une parfaite harmonie nos cheveux.
Je me souviens de ce vent qui aidait
nos paroles à parvenir jusqu'à
nos oreilles respectives.
C'était un ami,
lui aussi.»

- - -

Elle ne connaissait encore pas parfaitement l'endroit, bien au contraire. Ainsi la cours lui semblait-elle être un lieu mystérieux qui recelait de très nombreux secrets et autres lieux inconnus. Toutefois, elle connaissait le chemin qui menait à l'endroit où elle devait se rendre pour se débarrasser de son fardeau administratif. Elle était vide et silencieuse. Il est vrai qu'à la vue de l'heure qu'il était, la plupart des pensionnaires devaient être en train de s'endormir dans l'un de leur cours. Et c'est dans le froid silence que ses talons frappaient légèrement le sol, rythmant ses pas. De sa démarche assurée, la tête haute, ses yeux turquoises se contentaient de regarder droit devant elle. Son esprit n'était pas sollicité ni même encombré de futiles pensées. Elle se contentait de marcher, sans réellement se presser, bien qu'elle était en quelque sorte impatiente de se débarrasser de ce dossier qui lui pesait, dans les nombreux sens du terme. Elle ne connaissait personne ici, bien qu'elle n'ait jamais réellement connue quelqu'un dans sa vie. Et, de ce fait, le jeune homme qui marchait en sens contraire, donc dans sa direction, lui était totalement inconnu. Ils allaient se croiser, tout simplement, et ils allaient continuer à marcher, chacun de leur côté, sans se soucier l'un de l'autre. C'était comme ça, c'était la vie, triste et monotone. Mais parfois, des erreurs se glissent dans la partition de cette même vie et brise ainsi son rythme. Sans réellement s'en rendre compte, après tout elle s'en fichait puisque cela n'était absolument pas à elle de le faire, elle ne s'écarta pas au moment où son chemin et celui du jeune homme se croisèrent, si bien que leurs épaules se rencontrèrent. Quelque peu déstabilisée, la pression que son bras exerçait sur le tas de feuilles afin de lui éviter de tomber au sol s'envola, si bien que l'intégralité du dossier s'effilocha lentement, les feuilles tombant une à une, voletant dans l'air, avant de s'allonger délicatement sur ce sol froid. Dans un réflexe, Eleonora avait essayé de les rattraper pour éviter qu'il n'y ait trop de perte, malheureusement, légèrement déséquilibrée, elle sentit son buste partir en avant. Toutefois, le jeune homme qui sembla un instant hésiter entre elle et sa pomme, attrapa le bras de Nora pour lui éviter une douloureuse et désagréable chute. Elle ne supportait pas le contact physique, elle ne supportait pas qu'une autre personne la touche. Et ses yeux se plissèrent légèrement dans une semi-expression d'énervement, jusqu'à ce que son regard se pose sur ce jeune homme qui s'afférait à ramasser dont il était responsable de la fortuite chute. Il ne disait rien, et se contentait de s'atteler à cette tâche. Oui, il pouvait bien faire ça. Le visage de la jeune femme se détendit alors que celui du jeune homme se levait discrètement vers elle. Des cheveux rouges plutôt inhabituels, mais elle ne pouvait rien dire, elle et ses éternels cheveux turquoises. Elle ne semblait pas réellement avoir l'envie de se baisser pour ramasser ses feuilles, préférant, avec son mépris habituel, laisser le jeune homme réparer son geste, mais elle changea bien vite d'avis lorsqu'elle remarqua une enveloppe dépassant du tas de feuilles au sol. Non, qu'est-ce que sa lettre faisait là ? Elle l'avait probablement, encore rêveuse, emportée avec le dossier. Non, cela devait rester pour elle, juste pour elleS. D'un coup, elle se baissa, prenant précipitamment entre ses doigts pâles les feuilles qui se trouvaient autour de l'enveloppe rosée, afin de cacher celle-ci à la vue de ce jeune homme inconnu. Dans sa lancée, elle continua de prendre d'autres feuilles qui, ajoutées à celles ramassées par le jeune homme, reconstituèrent l'ensemble de son dossier administratif. Elle se redressa et plongea son regard dans celui du jeune homme, un léger air de mépris sur le visage.


«Vous pourriez faire davantage attention, je ne tiens absolument pas à remplir de nouveau ces papiers à cause d'une personne qui ne prenait pas la peine de regarder où elle allait.»
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Skaicius Syv

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MessageSujet: Re: Une pomme qui vole. [PV Eleonora Volkova]   Une pomme qui vole. [PV Eleonora Volkova] EmptyMer 3 Fév 2010 - 15:18

Ikuto continuait à ramasser l'énorme bordel de paperasse qu'il avait causé. Enfin qu'il avait causé ? On ne pouvait pas être sûr. Certes il rêvassais un peu beaucoup lors de la fatidique collision de leurs épaules. Le contact avait était assez violent. Sûrement du à un enchainement à la fois physique et mathématique. Qui incluant l'effet qu'exerçait la force d'inertie et d'autres forces. La pression de l'air devait aussi jouer dans ce cas là. Bref mieux vaut ne pas entrer dans tout ces théorèmes explicatifs de cette collision sinon on on aura pour au moins deux jours voir deux siècles.

Donc cette collision était-elle réellement la faute du jeune homme ? Il n'en savait rien. Il pouvait aussi supposer que la jeune fille était encore plus perdue que lui dans ces pensées et qu'elle ne l'avait pas vu. Mais non cette dernière idée n'était tout simplement pas possible. Oui pas possible parce que dans le cas ou elle ne l'avait pas vu la collision aurait était sans doute plus violente. Et aurait concernée autre chose que les simples épaules des deux jeunes personnes. M'enfin encore heureux que ce ne soit que de simples épaules qui est prises les dégâts. Imaginez une seconde qu'ils ne s'étaient pas du tout vus. La collision pourrait être très violente surtout que les deux personnes semblaient marcher à une allure modérément vive voir assez vive. Les deux jeunes gens se seraient à coup sur retrouvés à terre. Bien sûr en prenant en compte le fait qu'il n'y ait rien autour d'eux à quoi ils puissent se raccrocher pour éviter ou amortir leur chute. En excluant aussi les divers réflexes, qui sont tout simplement évincés par le fait que la collision soit violente. Bref on imaginera pas les dégâts qui pourraient être très variés au simple genou égratigné à la colonne vertébrale cassée. Enfin bon abrégeons ce passage. Oui donc imaginez que c'était plus grave. De plus dans leur chute les jeunes gens auraient bien pu écraser les fameuses feuilles de la jeune fille. Et dans ce cas là Ikuto aurait causé beaucoup plus de dégâts que cette simple collision d'épaules. Donc voilà heureusement que ce n'était qu'une simple collision d'épaules se dit le jeune homme intérieurement. Cela le rassurait un peu. Oui surtout qu'il sentait venir l'énervement de la jeune fille et ce malgré qu'il ramasse les pauvres feuilles tombées à terre.

En parlant de ces feuilles. Il ne savait même pas ce qu'elle étaient. Curieux comme un écureuil qu'il est... Il jeta un coup d'œil vif à celle qu'il était en train de ramasser. C'était un sorte de formulaire comme celui qu'on lui avait donné lors de son arrivée à la pension. Il préféra ne pas s'attarder dessus de peur de ne paraitre encore plus impoli et énerver encore plus la jeune fille. Il continua donc son ramassage en silence toujours attendant la réaction de la jeune fille. D'ailleurs ce n'est peut-être qu'une impression mais il pensait qu'elle se faisait longue là. Oh non ne croyez pas qu'Ikuto soit masochiste au point d'être impatient de se faire crier dessus un bon petit coup. C'est juste qu'il trouvait sa étrange. Oui étrange. M'enfin après ce n'était qu'une impression hein. Elle pouvait très bien s'avérer faux. On dit toujours que le temps parait plus long quand on pense seul à tout et n'importe quoi. Ce qui était le cas d'Ikuto en ce moment qui devrait plus s'attarder à sa tâche de ramassage du désastre qu'il à causé. Mais bon à force vous devez bien le connaitre. En plus d'être un véritable accroc aux pommes il aime envisager tout et n'importe quoi. Et surtout n'importe quoi. Et en l'occurrence ici cela ressortait plutôt de façon très très flagrante. Pour pas dire évidente quand on se situe dans sa tête comme vous pouvez le remarquer si bien.

Enfin bon la seule chose dont il était sûr à présent c'était qu'elle allait réagir de façon plutôt colérique. Pourquoi ? Son silence le faisait sentir. Bien sûr il se pouvait qu'elle soit silencieuse sous l'effet du choc même si il n'avait vraiment pas était si violent que sa. Ou aussi par le fait qu'elle n'aide pas le jeune homme. Pourquoi ? Il n'en savait rien. Il pouvait tout aussi bien supposer l'hypothèse formulée plus haut. Ou encore supposer qu'elle à un penchant sadique et qu'elle prend son plaisir en voyant les autres faire son travail. Oui bon cette dernière phrase est très peu probable. Ou aussi tout simplement sous l'effet de la colère. Oui par simple excès de colère elle pouvait bien se dire qu'il devait reparé son erreur. Même si comme il le pense plus haut il n'est pas réellement sur que ce soit que de sa faute à lui mais bon... Après tout mieux qu'il ramasse des papiers plutôt qu'il ne ramasse un bout de sa dent ou une côte cassée.

Enfin bon il continua silencieusement à ramasser les feuilles. Quand soudain la jeune fille se baissa enfin. Et elle ramassa d'un coup un bon paquet de feuilles. Avez t'elle quelque chose à cacher ? Peut-être bien que oui ou peut-être bien que non. Oui il se pouvait juste qu'elle veuille ramasser le plus vite possible les feuilles pour qu'elles ne s'abiment pas ou ne s'envole pas sous l'effet du vent froid qui soufflait au dehors. Ikuto se dit qu'il devait aussi accélère un peu le mouvement surtout quand il du rattraper une de ces feuilles qui avait décidée de prendre son envol pour une quelconque destination inconnue d'Ikuto et surtout d'elle-même. Ikuto se demandait parfois comment pouvait être la vie d'un objet. Une chose sans âme. Il aurait bien aimé pouvoir essayé cela. C'est idiot parce qu'on pense tous que la vie d'un objet est monotone. Et comme l'homme qui nait et meurt. L'objet se fait créer et détruire. Une similitude entre le créateur et sa création. Il y a une autre ressemblance oui. L'usure est ce qui détruit l'objet mais aussi ce qui détruit l'homme. L'objet meurt en fonction de nombres d'utilisation de ce dernier qui est plutôt limité. Quoi que cela dépende après du type d'objet en question. Un réfrigérateur n'as pas la même espérance de vie qu'une ampoule. C'est logique c'est son créateur qui l'as voulu. Et oui l'homme aussi meurt à force d'être user. User par les autres. User par le travail. User par les sentiments. User par son âge. User par presque tout. Et la liste est encore longue. Donc voilà en résumé nous ne sommes pas si différent que cela de tout les objets qui nous entourent. Notre création est peut-être le reflet de notre propre vie. Enfin bon ne pensez qu'Ikuto compare sa vie à celle d'une table de chevet hein. C'est juste une des nombreuses observation qu'il à réalisation pendant l'une de ces nombreuses heures ou il n'avait rien à faire.

Revenons-en à notre petite rencontre atypique. Oui atypique est le mot. Vous en connaissez beaucoup vous des filles et des garçons aux cheveux rouges ou turquoises se rentrer dedans ? Non donc cette rencontre et bien atypique. Bref la jeune fille se releva avant Ikuto. Et ce dernier leva le regard pour la regarder. C'était sûrement le moment qu'il attendait le plus. Sa réaction. Même si pour selon ces probabilités, la jeune fille réagirait plutôt mal. Mais bon il avait déjà eu beaucoup d'exemples ou cette fameuse faculté de probabilités c'est avérée fausse. Bien sûr si on devait rentrer le détail cela nous prendrais aussi deux jours donc nous allons nous atteler à notre situation actuelle. La jeune fille pris donc la parole et dit ceci, ou plutôt gronda le jeune homme de cette manière ci :


"«Vous pourriez faire davantage attention, je ne tiens absolument pas à remplir de nouveau ces papiers à cause d'une personne qui ne prenait pas la peine de regarder où elle allait.»

Bon ben finalement c'était sans surprise. Son ton traduisait un peu l'énervement. Les probabilités d'Ikuto avaient triomphes. Heureusement ou malheureusement il n'en savait rien. Et il ne voulait pas le savoir. Ou plutôt il ne pouvait pas le savoir. Oui il ne le saurait sans doute jamais d'ailleurs. Puisqu'elle à réagit comme cela et pas autrement c'est cette situation là que le jeune homme allait vivre. Et non une autre dans laquelle elle aurait réagit timidement ou sympathiquement. Selon Ikuto c'était cela qui écrivait le destin de chaque être. Le fait qu'une chose se réalise et une autre non. Et ce malgré la plus grande déception dont l'homme peut faire preuve. Enfin bon ce n'était pas le moment de rentrer dans un des plus grand débat philosophique qui existe mais plutôt de répondre à la jeune fille.

Ikuto fit au plus simple. Oui au plus simple selon lui bien sûr. Et oui la ou une personne aurait rétorqué la même accusation en retour. Lui ben il préférait tout simplement prendre sur lui en s'excusant et en voulant dédommager. Il dit donc :


"Ah je suis vraiment désolé... J'étais perdu dans mes rêves comme d'habitude. J'espère que je ne vous ai pas fait mal. Laissez Moi vous aider en portant vos papiers jusque là ou vous voulez vous rendre. Vous êtes d'accord ?"

Il dit ces phrases en souriant comme d'habitude aussi idiotement et naturellement qu'il pouvait le faire tout en se relevant enfin et en regardant la jeune fille dans les yeux toujours.
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MessageSujet: Re: Une pomme qui vole. [PV Eleonora Volkova]   Une pomme qui vole. [PV Eleonora Volkova] EmptyVen 19 Fév 2010 - 17:10

«Tu sais, quand vient le soir, je parle aux étoiles brillantes
qui illuminent ce ciel sombre. Elles m'écoutent.
Il y en a une qui porte ton nom,
plus brillante que les autres.
Elle m'écoute un peu
plus, et me parle
de toi.»

- - -

Les pupilles d'Eleonora ne vacillaient pas, ne tremblaient pas. Elles étaient fières et immobiles, et c'est ainsi que tout le monde les voyait, c'est ainsi que tout le monde devait les voir. Un regard d'acier, bouclier imperméable à ce cœur déchiré, un regard capable de soutenir la chaleur brûlante du Soleil lui-même, et de le mettre à genoux. Un regard assassin capable de vous faire subir plus d'atrocités que n'en serait capable la Mort elle-même. Un regard qui se baignait dans celui des autres et qui se nourrissait du mouvement des paupières qui cachaient ceux-ci à son atroce jugement. Un regard qui dérangeait et qui s'immisçait dans vos pensées et dans votre esprit, un regard qui lisait en vous et vous faisait craquer, vous déchirait. Un regard factice qui était bien faible face à l'appel des larmes qui venaient l'embrumer de nombreuses heures durant. Un regard qui se serait voulu chaleureux et qui a malheureusement été condamné à la froideur la plus totale par une volonté divine, une destiné inéluctable. C'était ce regard qui fixait de la manière la plus impérieuse possible le jeune homme qui se relevait, une partie du dossier administratif dans les mains. Eleonora était à jamais la prisonnière de son comportement odieux qui était devenu l'image qu'elle arborait à la face du Monde entier. Ce Monde tout aussi odieux, ce Monde hypocrite, ce Monde assassin. C'était sa faute, c'était la volonté de ce Monde si elle était obligée d'être comme elle l'était depuis de longues années maintenant. C'est pour cela qu'elle devait regarder cette personne de haut, comme toutes celles qui l'avaient croisée par le passé. Elle se devait de haïr cette vie cruelle qui l'avait accablée de tant de souffrances. Elle se devait de haïr cette vie qu'elle avait de trop nombreuses fois essayé de fuir, incapable de lutter face à tout ce poids. Lâche. Lâche. Fragile. Faible. Elle ne devait plus, elle ne voulait plus être comme cela. Pour supporter toute cette trop forte pression, elle n'avait pas eu d'autre choix que de s'entourer de cette froide carapace d'acier. C'était ça, ou bien, inéluctablement, le jour allait arriver où, plus courageuse que lâche, sa volonté serait assez forte pour faire ce geste ignoble. Ce refus complet de la vie. Ainsi, au moins, elle pourrait aller La rejoindre au dessus de ces cieux ombrageux, elle pourrait s'envoler jusqu'à ce firmament doré. Mais cela serait une erreur, une terrible erreur. Elle le sait bien. Et c'est pour ça qu'elle préfère se faire haïr de tous mais continuer d'avancer, plutôt que de sombrer dans cet absolu défaitisme. Cela serait offrir une trop belle victoire à cette vie cruelle, à ce bourreau perpétuel. Et puis, qu'elle continue son chemin, c'est probablement ce qu'Aleksandra aurait souhaité, n'est-ce pas ? Oui, elle en était convaincu, et cette petite voix venue du Paradis lui murmurait ce souhait, continuellement, pour lui donner le courage nécessaire. Cela n'était facile pour personne. Vous savez, elle ne prenait pas un réel plaisir à être aussi détestable et hautaine envers les autres. Mais elle ne voulait pas que quelqu'un s'approche trop d'elle, elle ne voulait pas que quelqu'un pose son regard sur le soleil noir de son cœur. Elle ne voulait pas se révéler aux yeux de ce Monde ingrat. Elle ne voulait pas être faible, elle voulait être forte. Aleksandra n'aurait jamais voulu qu'elle devienne faible, elle n'aurait jamais voulu qu'elle se laisse abattre. Eleonora en était intimement convaincue, alors, elle faisait tout pour honorer la volonté invisible de sa bien-aimée. Elle ne voulait pas la décevoir, elle voulait pouvoir continuer à regarder les étoiles sans avoir à baisser la tête de honte. Elle voulait que ses lettres continuent à arriver jusque loin, là-haut, dignement, enveloppées de la satisfaction profonde d'Eleonora à être en mesure de rester digne et à la hauteur de l'amour qu'elle ressent.

«Tu as toujours trouvé mes yeux magnifiques.
Là où tout le monde ne voyait que du vide,
toi tu réussissais à y lire mes sentiments,
là où tout le monde lisait de la tristesse,
tu lisais de la joie de vivre,
et surtout, tu lisais
mon amour.»

- - -

Mais à ce moment, le jeune homme qui subissait le regard de la grande Eleonora ne devait y lire que de la haine du mépris. Alors que son parfait visage restait de marbre et totalement vide de sentiments qui briseraient sa superbe harmonie, son regard s'accordait le droit de briller de cette lueur et de cette malice hautaine. Un regard méprisant qui eu pour conséquences de créer bien des ennemis à Nora, elle que la société trouve si cruelle et si narcissique. En fait, de la simple jalousie que ces gens peuvent ressentir lorsqu'ils font face à cette jeune femme qui, sans n'avoir rien eu à faire, se retrouve en possession d'une fortune non négligeable et qui n'hésite pas à faire remarquer aux autres son indéniable supériorité. Un tel comportement ne pouvait que lui valoir la haine de toutes ces personnes égoïstes et désireuses de richesses. Voilà tout ce qui était important pour eux, pouvoir se conforter et se reposer dans et sur un étalage d'infinies richesses, pensant probablement que cela suffirait à leur assurer un bonheur perpétuel. Après tout, il est vrai que, surtout de nos jours, ce qu'on ne peut acheter est bien rare, car même l'amitié, que l'on pensait si vierge de tout intérêt, peut vite devenir jalousie et artifice, envie et fausse sympathie face à une personne possédant soudainement d'immenses richesses. De pauvres objets matériels dont la seul brillance permet d'attirer convoitise et respect. S'ils savaient, tous. S'ils savaient tous à quel point Eleonora n'avait que faire de tout cela. S'ils savaient tous à quel point la richesse, aussi infinie soit-elle, n'est qu'une vaste escroquerie lorsqu'il n'y a personne pour qui l'on peut éprouver du plaisir à l'utiliser et à la dépenser. S'ils savaient tous à quel point cette richesse n'a aucun goût, s'ils savaient tous à quel point cette richesse n'a aucune âme puisqu'elle ne représente qu'un objet froid sans vie. S'ils savaient tous que tout cela n'est qu'une chose morte et inutile. En effet, l'argent, qu'elle soit possédée en masse ou pas, ne pourra jamais posséder le doux battement de la vie en son sein métallique. Et jamais, jamais elle ne pourra permettre à Eleonora d'acheter celle-ci, ou même une imitation fidèle de celle-ci. S'il y a bien une chose qui, même de nos jours, reste encore impossible à acheter, quelque soit le nombre des richesses que l'on pourrait posséder, c'est bien une vie. Et plus particulièrement une vie déjà éteinte, une vie déjà passée. Une vie pour laquelle on ne peut déjà plus rien faire. Une vie qui a déjà disparue de la surface de ce Monde et qui est totalement irrécupérable. Eleonora l'a depuis longtemps compris. Et, elle pouvait de ce fait posséder tout l'argent qu'elle voulait, elle savait pertinemment qu'elle resterait seule toute sa vie. Tout du moins, de façon matérielle. Car, pour elle, elle n'était pas seule. Mais c'était plus de l'ordre des illusions et de la rêverie. Le rêve typique des jeunes filles. Jeune fille qu'Eleonora aimerait bien être, parfois, elle qui a été condamnée à grandir trop vite et à perdre son enfance dans la tristesse la plus profonde. Elle qui n'avait jamais eu la chance d'être proche d'une personne, et qui n'a pu que perdre la seule qu'elle aimait, repoussant elle-même les membres de sa famille qu'elle haïssait. Famille maudite. Alors, que les gens l'apprécient ou la haïssent, Nora ne pouvait que s'éloigner d'elles, elle ne pouvait que les oublier. Qu'elles parlent d'elle en bien ou en mal, elle s'en fichait, qu'elles l'estiment ou la méprisent, elle s'en moquait. De toute façon, Nora ne savait pas ce que cela faisait que d'être proche d'une personne. Ou en tout cas, si, elle ne le savait que trop bien et ne pouvait pas s'extirper de tout cela. Et elle ne le voulait pas. La pauvre Eleonora était donc condamnée, une fois de plus, à faire valoir sa mauvaise réputation dans ce lieu où personne ne la connait encore. La pauvre Eleonora est condamnée à rester le regard tourné vers son passé.

«Tu sais, même absente, j'ai décidé de laisser mon cœur
battre pour toi. Tu sais, je t'ai faite cette
promesse, tu t'en souviens ?
Je t'ai dis un jour, que
je n'aimerai que
toi, et jamais
une autre.»

- - -

Eleonora resta probablement plusieurs secondes ainsi, à fixer le jeune homme qui se tenait face à elle, à plonger son regard dans le siens. Même si, en réalité, elle ne cherchait déjà plus à lire en lui ou à l'impressionner, bien que la brillance malsaine de son regard continuait d'être visible. Non, Eleonora regardait dans le vague, dans le vide, Nora était complètement et soudainement perdue dans ses pensées. Pensées desquelles elle fût tirée lorsque le jeune homme s'adressa à elle. Des paroles qui eurent l'effet d'un réveil pour la douce rêveuse qui reporta alors toute son attention sur son interlocuteur, sans faire pour autant vaciller son regard. Et qu'elles paroles. C'était amusant, là où le mépris qui ressortait des paroles d'Eleonora avait bien souvent pour effet d'attiser et de faire éclater au grand jour la colère des personnes qu'elle prenait pour cible de son caractère hautain, là où n'importe qui aurait renvoyé à Nora les accusations qu'elle portait, ce jeune homme, comme un esclave soumis, se contenta de s'excuser, de s'inquiéter pour elle, et même de lui proposer son aide. En elle-même, Eleonora ne pouvait qu'être surprise, même si, en-dehors de ses pensées, elle ne laissa aucunement cette surprise paraître sur son visage qui resta froid et de marbre. Et elle se contenta de laisser ses lèvres s'animer, un sourire supérieur et malsain en coin, de sa voix froide, posée, et tranchante.


«Il est vrai que cela serait le minimum que vous devriez faire.»

Oui, si Eleonora avait décidé de suivre le schéma pour lequel elle optait habituellement, elle n'aurait eu aucun scrupule à offrir au jeune homme la lourde charge de son dossier administratif, elle qui aimait voir les autres se déchirer pour faire ce qu'elle n'avait absolument pas envie de faire. Malheureusement, cette fois, elle ne pourrait pas s'offrir ce plaisir sadique, puisqu'au milieu de ces nombreux papiers se trouvait sa lettre qui n'aurait jamais dû être là. C'était trop risqué, et elle tenait trop à la discrétion de cet objet si important pour elle. Ainsi décida-t-elle tout simplement d'arracher sans aucune délicatesse les papiers que le jeune homme tenait encore dans ses mains afin de compléter ceux qu'elle-même possédait déjà.

«Toutefois, pour cette fois, je vous éviterai cette peine.»

Et elle accorda au jeune homme un sourire narquois et narcissique qui avait pour but de vanter sa générosité et sa trop grande bonté. Mais elle n'allait tout de même pas le laisser filer comme ça, elle avait d'autres projets qui lui éviteraient bien de tracas.

«J'ai déjà l'habitude de me rendre où ces papiers doivent aller. Malheureusement, je ne suis arrivée ici que récemment, et il s'agit bien du seul endroit que je connais parfaitement. Ainsi, je ne serais pas contre un guide qui, en chemin, en profiterait pour me faire connaître ce lieu.»

Elle laissa son sourire s'agrandir en un sourire qui se voulait malsain et sadique et qui y arrivait parfaitement.

«Si vous le faites, je m'en souviendrai et pourrai peut-être un jour vous faire grâce de quelque sanction que vous pourriez avoir.»

Et sans un mot de plus, elle quitta le regard de son interlocuteur pour continuer sa marche, droite, la tête haute, un pied devant l'autre, accompagnée du son de ses talons qui allaient bientôt devenir une habitude pour les pensionnaires de ce lieu. Elle ne prit pas la peine de regarder derrière elle si le jeune homme allait la suivre, elle était parfaitement sûre qu'il le ferait.

Elle n'était pas n'importe qui, après tout.
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Skaicius Syv

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MessageSujet: Re: Une pomme qui vole. [PV Eleonora Volkova]   Une pomme qui vole. [PV Eleonora Volkova] EmptyDim 21 Fév 2010 - 17:31

Ikuto regardait toujours la jeune fille droit dans les yeux. C'était rare qu'il fixe les gens ainsi, et cela pouvait aussi paraître impoli de sa part mais bon il n'avait pas l'air de s'en soucier. Enfin non il ne pouvait pas s'en soucier. Il y avait un petit quelque chose dans ce regard qui l'intéressait. Mais quoi ? Il ne le savait pas exactement. La première impression qu'il avait eu à se contact visuel avec cette jeune fille était une regard méprisant qui traduisait un peu l'attitude de la jeune fille. Mais en y regardant de plus près sont regard était froid. Oui froid il ne traduisait rien tout comme son visage. Une chose qu'il avait remarqué dès qu'il avait levé les yeux vers elle. Et maintenant avec le fait que son regard soit ainsi le jeune homme c'était fait une petite idée de la personne qu'elle pouvait bien être. Mais quel idée venait t-il de se faire ? Tout simplement l'idée d'une bourgeoise qui semble ne pas vouloir daigner s'abaisser au niveau d'un simple pensionnaire tel qu'Ikuto. D'ailleurs elle semblait plus grande qu'Ikuto en âge et en taille. Mais bon sa c'était une autre chose...

Bref ce genre de personne semblait ne pas trop aimé les autres et Ikuto n'était pas très enthousiastes à cette idée. Ne pas aimer quelqu'un sans le connaître voilà ce qu'il ne fallait pas faire selon. Enfin il ne pouvait pas s'empêcher de juger quelqu'un au premier regard comme la maintenant il jugé cette jeune fille en la qualifiant de quelqu'un de pas très amical. Mais pour lui ce n'était pas vraiment « juger » c'était plutôt avoir ce qu'il appelle « une première impression ». Même si il devait avouer que cette première impression était assez poussée... Mais pour quelqu'un d'observateur tel que lui cela se devait d'être poussé. Enfin bon c'était pas comme si il avait déjà deviné ce qu'elle aimait ou détestait, on était quand même pas encore là. Pourquoi aussi poussé ? Tout simplement parce qu'un observateur digne de ce nom ce devait d'avoir une meilleur « vision » que les autres. Il n'y rien de quoi se vanter la dedans hein. C'est juste qu'Ikuto n'aimait pas qu'on le critique sur ce fait là. Enfin qu'on dise qu'il « juge » déjà la personne alors qu'il ne la « juge » pas. Il une sorte de première impression plutôt poussée. Je sais je me répète mais c'est pour que vous compreniez bien. Il ne faut pas faire ce genre d'erreur devant lui. Vous aussi vous devez sûrement avoir un petit quelque chose que les autres définissent par autre chose qui ne vous plait pas. Il a beaucoup de choses dans cette phrases à comprendre...

Bref oui c'est ce que pensais Ikuto de la jeune fille. Enfin c'était ce qu'il ressentait à travers ce regard vert turquoise. Il trouvais cette couleur particulièrement jolie. Le vert... Il aurait aimé avoir les yeux vers mais bon il devait se contenter de son atypique physique avec ces cheveux rouges et ces yeux de couleur marron voir noire. Son favoritisme pour cette couleur devait sûrement jouer dans le fait qu'il reste debout à fixer la jeune fille sans oser ciller une seule fois. Il commençais à avoir mal aux yeux à force. Mais perdu tel qui l'était dans sa tête il n'entendait pas cette douleur. Jusqu'à ce que de force ces derniers ce rabattent rompant le lien avec ce regard et aussi le lien en Ikuto et ces pensées. Enfin il était pas trop tôt. Il tenait toujours l'énorme tas qu'il avait du laisser tomber. Intimidé par le regard de la jeune fille. Il préféra baisser le regard vers le dossier et rajuster les quelques feuilles qui dépassaient ici et pour en faire un pile qui semblait parfaite.

Ne pensez pas que c'est une marque de faiblesse de la part du jeune homme. Loin de là. C'est juste qu'il était timide. Timide ? C'est pas ce qu'il semble être à première vue. Mais oui il l'était un petit peu. On ne dirait pas. Surtout qu'il est premier toujours à adresser la parole au gens. Cela ne le dérange pas vraiment dans le fond de devoir parler à des purs inconnus. Au contraire il aime cela. Mais il a vite compris que ces gens inconnus ne sont pas aussi simplistes que lui. Oui les gens se méfient pour la plupart de personnes souriantes qui viennent leur demander un renseignement tel que l'heure ou un quelconque lieu. C'était déjà rare qu'ils répondent à ces questions là. Mais si en plus vous rajoutiez des questions du type : « Vous ne viendriez pas par hasard de....? ». Alors la soyez sur et certains qu'ils ne vous répondront pas. Bien sûr à moins que vous tombiez sur un jeune homme aux cheveux rouges et qui se balade dans un costume noir ou blanc selon ces envies. Et oui Ikuto vous répondrait c'est sûr et certain. Il aime le contact social. Pour lui vivre en société c'est définit comme ce connaître tous les uns les autres. Il sait que c'est impossible puisqu'il y a des milliards d'individus sur Terre.

Juste pour information on est environ 6 milliards même plus. C'était une petite parenthèse de culture générale. Au moins vous apprendre quelque chose en lisant ce post. Bref oui il savait que c'était impossible mais il voulait y croire quand même. Il voulait croire tout du moins qu'il pouvait au moins connaître toutes les personnes de la pension. D'ailleurs il ne savait pas combien il y avait de personnes ici. Peut-être trois ou quatre-cents personnes. Voir plus. Il n'en savait rien. Ces chiffres il les disait tout simplement au hasard histoire de se rassurer un peu. Il aurait du avoir une petite approximation du nombres de personnes dans cette pension. Et ben non. Malheureusement pour un observateur tel que lui, non. Il fut un peu déçu par lui-même.

Enfin bon pour en revenir à ce que nous disions oui Ikuto était du genre à parler au purs inconnus dans la rue sans même les avoir vus déjà une fois. Y a de quoi se demander en quoi il est timide la vraiment. Et ben il vous répondra qu'il existe plusieurs formes de timidité. Et celle d'Ikuto c'est celle qu'on appelle nous tout simplement la « gêne ». Oui mais lui appelle cela comme timidité. Pourquoi parce qu'il lui arrive souvent de détourner le regard pour diverses raisons. Ici par exemple sous la pression du regard de la jeune fille ou encore à cause d'une simple parole. Bref des milliards de situations ou cette « timidité », qui est plutôt une gêne se fait ressentir chez lui. Et ce systématiquement à chacune de ces rencontres. Mais n'allez pas croire qu'il regrette à ce moment ce qu'il ou ce qu'il dit. Non au contraire c'est juste une sorte de réflexe qu'il a parfois dans une conversation souvent au début ou à la fin.


Bref c'est à ce moment que la jeune fille lui arracha des mains le tas qu'il venait de ramasser et de remettre dans l'ordre. A sa grande surprise. Il releva donc subitement la tête pour replonger son regard dans celui de la jeune fille. Même si ce n'était pas aussi intense qu'il y a celui de quelques instant. Il attendait donc les fameuses paroles qu'allaient sans doute suivre ce geste de la part de la jeune fille. Voilà donc ce qu'elle dit :


« Il est vrai que c'est le minimum que vous devriez faire. »

A ce moment le jeune homme fut un peu surpris. L'idée qu'elle soit d'accord avec elle lui émergea dans la tête du jeune homme mais il fut vite ramené à la réalité.

« Toutefois, pour cette fois, je vous éviterai cette peine. »

A cette phrase elle ajouta un sourire étrange. Un sourire qui semblait vanter l'acte qu'elle venait de faire. L'idée de la bourgeoise super fière revint faire surface dans la tête du jeune homme. Confirmée par une certaine lumière dans le regard de la jeune fille. Dommage c'était pas de sa faute c'est celle de la jeune fille si elle a refusée. Mais heureusement pour lui ce n'était pas fini. Elle ajouta ceci :


« J'ai déjà l'habitude de me rendre où ces papiers doivent aller. Malheureusement, je ne suis arrivée ici que récemment, et il s'agit bien du seul endroit que je connais parfaitement. Ainsi, je ne serais pas contre un guide qui, en chemin, en profiterait pour me faire connaître ce lieu. »

Un sourire vint soudain s'afficher sur la tête du jeune homme. Il était enthousiaste à l'idée de pouvoir faire visiter la pension à cette jeune inconnue. Et oui on ne change pas les imbéciles. Bref pendant ce temps ou le jeune homme se réjouissait de cette éventualité. La jeune fille se remit en route. Le bruits des talons firent remarquer cela eu jeune homme et sa voix fit tilter les jeune homme.

« Si vous le faites, je m'en souviendrai et pourrai peut-être un jour vous faire grâce de quelque sanction que vous pourriez avoir. »

A cette phrase le jeune homme se retourna sec et couru derrière la jeune fille pour la rattraper et se mettre à hauteur d'elle. Puis lui posa la question qui venait de passer par sa tête.

« Euh... Vous êtes professeur ? »

Il remarqua que ces paroles étaient un peu vides. Enfin il les trouvait vides et pas très respectueuses... Il s'empressa donc d'ajouter :

« Euh... Je voulais plutôt dire que je m'appelle Ikuto Kirua et je suis élève de cette pension. Et vous ? »

Alors la c'était la catastrophe. Il venait de dire une phrase qu'il aurait pas du dire. Enfin qu'il n'aurait pas du dire de cette façon là en tout cas. Bon ben tant pis c'était fait... Maintenant il ne parlerais plus et regarderais droit en face de lui.
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MessageSujet: Re: Une pomme qui vole. [PV Eleonora Volkova]   Une pomme qui vole. [PV Eleonora Volkova] EmptyVen 12 Mar 2010 - 14:03

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