Silence, y a des lecteurs ici! [Pv:Amy = D]

Date d'inscription : 29/11/2009

Il n'était pas tout à fait 7h du matin quand Raito s'était réveillé aujourd'hui. Ses compagnons se levant aussi très tôt, il fut navré de voir que tout le monde était encore dans son propre nid douillet alors que lui venait de passer une nuits dans la forêt, préférant largement dormir à la belle étoile plutôt que sous un toit. Mais bon, il faudrait bien qu'un jour il visite la chambre qu'il partageait avec d'autres étudiants. Tant pis se dit il, il n'était pas arrivé depuis longtemps alors il commencerai à s'adapter à sa nouvelle vie petit à petit.
Le jeune homme perçut quand même un signe de vie lorsqu'il s'approcha de la pension: la jeune femme que Raito avait déjà vu lors de son arrivée lui ouvrit à nouveau la porte. Elle avait l'air plus à l'aise que la dernière fois nota Raito, ce n'était pas étonnant d'ailleurs puisqu'elle avait du faire face à une vampire en colère. Après lui avoir dit bonjours et l'avoir remercié d'ouvrir la porte, Raito se dirigea vers une partie du bâtiment qu'il avait hâte de découvrir: la bibliothèque!
Ayant trouvé quelques repères pour ne pas se perdre dans le labyrinthe que formaient les nombreux couloirs, il arriva en face de la pièce qu'il voulait découvrir. Avec les nuages, la littérature était ce qui le passionnait le plus, dans l'espace, il avait put déniché quelques livres qui parlaient essentiellement de science, mais ce n'était pas comparable avec ceux qu'il avait découvert sur Terre. Il avait une légère préférence pour les romans fantastiques et les recueils de poésie car c'était ce qui l'aidait à oublier ses responsabilités de chef des Whites Tornado.
Il poussa l'un des lourds battants de la porte pour tomber sur une vaste salle remplie de livres. Alors qu'il déambulait au hasard des allées formées par les rayons remplis de bouquins, il aperçu des petits panneaux où étaient écrits diverses informations comme "Littérature étrangère" ou "Périodiques". Il décida de plonger dans la partie "Littérature espagnole" qui ne comptait guère plus de 100 livres. Malgré cela, il découvrit ce qu'il cherchait, coincé entre deux romans fantastiques. Il sortit sa découverte du rayons et n'eût aucune peine à traduire le titre: "Grimpow: L'élu des Templiers". Raito était impatient de commencer ce roman où se côtoient pierre philosophale, chevaliers du Temple, Inquisition et magie. Il n'avait entendu que des bonnes critiques sur ce livre et n'avait jamais eût l'occasion de le lire, maintenant, il pourrait le faire quand il voudrait! Le livre n'était pas traduit, mais Raito n'en avait cure, son "talent" de mémorisation lui avait permit d'apprendre plusieurs langues en très peu de temps et, lorsqu'il devait communiquer dans une langue étrangère, il parlait avec la même aisance que sa langue maternelle: le japonnais.
Il sortit alors de la jungle de rayons pour se placer dans l'un de ses fauteuils agréables que l'on voyait plus dans un salon près d'une cheminée. Ceux ci ne pouvaient pas être considérés comme luxueux, mais presque et Raito savoura cette sensation de bien être qui dissipait peu à peu ses craintes et le focalisait sur ce qu'il tenait entre les mains. Si bien qu'il ne sentit pas l'approche du nouveau venu...

Date d'inscription : 13/11/2009

C’était une nouvelle journée de routine qui commençait pour Amy aujourd’hui. Par routine il faut bien sûr parler de l’habituel rituel d’Amy. Un réveil en douceur, de longs étirements suivis d’un bâillement très léger – oui, elle n’est quand même pas seul dans la chambre – un œil ouvert, puis le deuxième. Un temps de démotivation, comme toujours, elle est allongé là, dans son lit, bien confortablement, et fixe le plafond dans un silence des plus complets, ne pensant à rien, ne cherchant même pas à se motiver. Finalement, elle se lève, elle se lève toujours, souvent après quelques minutes. Hormis le rite habituel qui consiste à se lever du lit, chose qui parait facile, pour Amy c’est le premier challenge de la journée – petit abus. Sans réfléchir, Amy se dirige directement dans la salle de bain, attrape une serviette sur « le chemin » et s’enferme dans cette pièce, lieu sacré d’Amy, lieu sacré de beaucoup de fille. À partir du moment où la jeune fille a passé le pas de la porte, il faut compter environ une heure, à quelques minutes près, pour la voir en sortir, « fraîche et dispo’ », coiffée, maquillée, habillée. On remarquera le brusque changement entre avant le passage « salle de bain » et après le passage « salle de bain ». La coiffure est pour ainsi dire, presque parfaite, sans bosses, enfin, une fille et ses cheveux … c’est une histoire d’amour qui mène à la perfection – pour Amy en tout cas. Et puis, sans citer tout le reste, le maquillage, les yeux, la bouche, le visage. Les vêtements, accordés, pas un pli. On pourrait même prendre Amy pour une maniaque de l’ordre, dans ce cas là, ça ne concerne que elle car sa « chambre » ou tout du moins la partie où elle est, c’est un pur bordel.

En fait pour aujourd’hui, la routine plus que lassante a fait que… Amy n’avait rien de prévu, rien d’intéressant, pas d’idée. On ne peut pas dire que le temps était propice à une balade à l’extérieur, donc l’idée était déjà rejetée d’avance. Elle prit tout de même l’initiative de sortir de la chambre, marcher un peu dans le couloir. Finalement, elle tomba sur le panneau indiquant la direction de la bibliothèque, pourquoi pas après tout. Un peu de calme et de lecture ne lui fera pas de mal. Il était, certes, assez tôt pour se lancer dans un bouquin, mais Amy semblait assez réveillée pour ça. Au pire des cas, la jeune Feare « comatera » sur une des chaises de la bibliothèque, au moins, la bibliothécaire ne pourra pas lui reprocher de faire trop de bruit, Amy ne ronfle même pas.

Amy commença à flâner dans les allées de la bibliothèque entre romans littéraire et fantastique à la recherche du livre parfait, celui qui l’attirera comme un aimant. Sentant le regard pesant de la bibliothécaire, elle continue sa petite recherche sans savoir sur quoi elle allait tomber. Elle tomba sur « La délicatesse » de David Foenkinos, mais l’ayant déjà lu, elle se contenta de sourire en voyant ce livre puis continua à fouiller. Finalement elle prit le livre « Le protocole compassionnel » d’Hervé Guibert. Pourquoi ce livre ? Hé bien, malgré que cela fasse quelques années déjà qu’il est sorti, Amy n’en avait pas entendue parler. Récemment, elle avait lu quelque chose à propos de ce livre. Assez cru et réaliste, il raconte l’histoire d’un homme atteint du sida qui décrit les effets de la maladie sur son corps. Un livre apparemment intéressant, choquant à l’époque, mais à lire. Trouvant ce livre sur son passage, elle décida d’aller l’emprunter, puis alla s’asseoir sur une des chaises dites « confortables » de la bibliothèque, afin de commencer ce livre.

Elle remarqua un jeune homme dans l’un des coins de l’endroit où se trouver ces sièges plus ou moins convenables comparé à la dureté des chaises qui, au bout d’une heure, vous provoque un mal de dos incroyable. Amy s’avança silencieusement, afin de ne pas déranger la personne, sûrement entrain de lire. Elle s’installa dans l’un des « siège » en face du jeune homme. Apparemment une « bonne » carrure, des cheveux blancs, mi-longs. Un bandeau sur l’œil gauche, quant à l’œil droit, d’où elle se tient elle n’en distingue pas la couleur. Mais peu importe, après cette brève observation de l’inconnu, Amy ouvre son livre et cherche la page où le roman débute. Le tout dans un silence des plus complets, après tout dans une bibliothèque on se tait et la personne en face d’elle semble occupée – ou plutôt fasciné – par son livre.

[désolé, si c'est pas top. >o< si ça te va pas, si tu bloque, dit le moi TwT]

Date d'inscription : 29/11/2009

Si la parole est d'argent alors le silence est d'or...
Bon, c'était peut être pas la véritable citation mais tan pis, on s'en contentera. Bref, pourquoi parler de ça? C'est pourtant simple: on est dans une bibliothèque. Les bibliothécaires reçoivent un entrainement pour fusiller du regard les jeunes impertinents qui ne respecteraient pas les règles, c'est à dire se taire, pourquoi vouloir s'exposer à ce châtiment? Oui, bon, c'est peut être légèrement exagéré tout ça, mais le constat était là: la salle était presque totalement silencieuse.

Pourquoi "presque" vous direz vous? Eh bien, malgré l'épée de damoclès qui semblait être suspendu au dessus de chacun, on ne pouvait pas être totalement silencieux. Comme pour prouver ce fait, une jeune fille vint s'installer devant Raito avec le moins de bruit possible mais assez pour qu'il remarque son arrivée. Une petite description de cette inconnue vue de loin, à peu près 10/15 mètres? Ok! Commençons par ses cheveux, totalement le contraire de l'adolescent: alors qu'il avait des cheveux blancs, légèrement en bataille aujourd'hui, qui n'avaient reçu que les soins minimum: shampoing, la jeune fille portait des cheveux noir qui semblaient soignés à la perfection. Ensuite, le visage ovale, quelques touches de maquillage et les yeux... tient, d'où il la regardait, c'est à dire par dessus son livre, il ne voyait pas la couleur. D'après ce qu'il avait vu elle était fine et assez grande et puis ses vêtements... un peu de noir, un peu de très sombre, bref, pas de couleurs très éclatantes.

Raito se désintéressa bien vite de l'inconnue, il venait d'arriver à un moment important de l'histoire qu'il lisait: une sorte de bataille massive qui avait lieu dans un château près de la frontière franco-allemande. Il se sentait un peu épié sur le moment, mais bon, il mit ça sur le compte d'un employé qui devait surveiller les deux adolescents en train de lire. Alors que tout était calme, quelque chose d'imprévu vint contrarier sa lecture. Raito avait laissé près de lui son "marque ta page" personnel, ah le fameux "marque ta page", inventé par le moins célèbre Marc Tapaj, enfin bref, tout ça pour dire qu'il était posé à côté du jeune homme. Voilà enfin le petit élément perturbateur: tout d'un coup, l'une des fenêtres de la salle s'ouvrit avec fracas, laissant entrer une "petite" brise qui fit trembler plus d'un pot à fleur. Et alors? Quel est le rapport avec le petit "marc"? Disons que, quand Raito posa les yeux autre part que vers la fenêtre, il vit voler son petit bout de papier plastifé vers sa voisine d'en face.

Un lecteur avisé pourrait crier au scandale, comment une si forte rafale de vent pouvait apparaitre alors qu'il n'y en avait pas un brin il y a 10 minutes?! Tout ça pour faire avancer l'histoire, se diront certain, juste parce que l'auteur n'a rien trouvé d'autre! La réponse est simple: oui cette rafale était un peu suspecte, oui ça fait avancer l'histoire, oui ça c'est arrêté juste après, et alors? Il fallait bien trouver quelque chose non? Il y avait bien une autre solution mais, une bombe nucléaire qui tombe sur la pension, c'est pas souhaitable. Plus de questions?

Le jeune homme se leva donc, livre en main, pour aller chercher son petit "Marc"...

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